Les années 20 à Paris : "Les années folles"
- Paris s' éveille ( 1920-1929)
- 22 oct. 2015
- 2 min de lecture
Après la guerre, Paris s' efforce de surmonter les difficultés économiques et démarre sa reconstruction. Paris libéré s'engage dans 10 années d'effervescence. Une sorte de frénésie, aussi bien culturelle que sociale entraîne les parisiens à se divertir. Pour oublier la guerre, les parisiens dansent, rient, font la fête...
La reconstruction est en marche, la voiture individuelle permet de s'élancer loin des villes, les parisiens découvrent les bienfaits de la consommation. L' électroménager révolutionne le quotidien : les premiers lave-linge et autres fers à repasser sont là pour faciliter la vie, comme le marque le premier salon des arts ménagers en 1923. C'est aussi l'apparition de la radio, de la télévision, du téléphone.
Des changements qui participent activement à l' émancipation de la femme.
Paris vit au rythme de la mode : Coco Chanel, Lanvin, Poiret, Vionnet habillent les femmes .Les courbes du corps et la silhouette s' effacent. Des tenues plus confortables , des robes longues, droites et taille basse sont les nouveaux critères d' élégance, les femmes fument et se maquillent -outrage !-, les cheveux sont courts et légèrement ondulés.
La ville se métamorphose. Paris devient la ville de toutes les avant-gardes, un mouvement littéraire et artistique voit le jour, le surréalisme dont les principaux acteurs se nomment André Breton, Man Ray, Modigliani, et... Picasso. Ils se rassemblent autour des brasseries et cafés du quartier Montparnasse dont certains demeurent encore ouverts (Café Dôme, la Coupole, le Sélect, la Rotonde, la Closerie des Lilas...).
Des écrivains américains comme Henry Miller et Ernest Hemingway descendent à Paris.
Le surréalisme triomphe en revendiquant le rêve qui transforme la vie, libère l'esprit pour retrouver le merveilleux. Peintres et architectes œuvrent pour la reconstruction des villes. Les noms de Louis Aragon, Philippe Soupault, Salvador Dali, Joan Miro, Antoni Gaudi marquent ces années de leur empreinte.
Paris danse, chante, fait la fête, Josephine Baker amuse les parisiens au théâtre des Champs Élysées. Elle fait découvrir une danse et une musique qui animent les dance hall parisiens : le charleston, le jazz, l'identité noire. C'est une époque de liberté retrouvée, époque faste qui sait partager pour faire progresser chacun.
La crise économique de 1929, provoquée par le crash de Wall Street, en ce " jeudi noir " va mettre fin à cette période d'insouciance, de curiosité : de vive culture.
Ces femmes libérées, sans corset, comme des garçonnes...
Elle sortent et fument !
Elles vont danser
Entre filles, l
Le charleston
A la Rotonde
Ou à la Coupole
Comme aujourd'hui
Sans différences
Epoque d'art et de culture, Salvador, Jeanne
Temps de découverte, Joséphine, Ernest
On y croise les frère Martel
Mallet-Stevens, architecte. Bientôt un siècle !
Les bienfaits de la consommation
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